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Entrevues

Mémoires vives Lévrard-Becquets

Cette série d’entrevues a été rendue possible grâce à une généreuse contribution du gouvernement canadien, par le biais de leur programme « Nouveaux horizons pour les aînés ». Ces documents audio-visuels permettent de conserver la mémoire de nos aînés. Comme l’écrivait Amadou Hampâté Bâ, « Chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ».

Ces entrevues seront visibles sur notre site web progressivement dans le courant de l’été 2015.

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Souvenirs d’Alain Manset, jeune immigrant en 1951; parti de France avec ses parents, il raconte ses premières impressionslors de son arrivée au Canada; bien enraciné dans la société québécoise, il habite maintenant Saint-Pierre-les-Becquets où il s’adonne à l’étude de l’histoire locale et régionale. 6 min 26 sec

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Entrevues avec Gaston Mailhot

Au magasin général; les débuts de Gaston Mailhot comme commis au magasin général du village; en inspirant confiance, il a gravi les échelons et a attiré l’attention d’employeurs éventuels. 4 min 54 sec

Les paniers pour les tomates; qui dit production de tomates dit contenants pour les transporter et les vendre; la région, qui mettait en marché des tonnes de tomates chaque année, se devait d’avoir une manufacture de paniers et de contenants. 59 sec

La chasse, une passion pour monsieur Mailhot; la chasse locale, bien sûr, mais aussi celle au gros gibier dans les régions plus éloignées.

La pêche sur la glace; une activité populaire dans la région….

Les paniers pour les tomates; qui dit production de tomates dit contenants pour les transporter et les vendre; la région, qui mettait en marché des tonnes de tomates chaque année, se devait d’avoir une manufacture de paniers et de contenants.

Les producteurs et les marchands de tomates; une industrie florissante qui a fait la prospérité de toute la région et une renommée qui s’étendit à toute la province.

Maître de poste et gérant de banque; dans sa maison récemment  construite, un local fut aménagé en bureau de poste et un autre en succursale de la banque Provincialelogo banque provinciale

Médecine de brousse; quand voyager avec un médecin et un vétérinaire peut être très utile; voyez pourquoi.

Sauvetage sur la glace; soudain, une grande plaque de glace se détacha du rivage, emportant plusieurs pêcheurs! Comment leur porter secours?

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Les souvenirs de Julienne Neault et de Jean-Noël Mayrand

 

Le couple Mayrand s’établit à Saint-Pierre-les-Becquets; ne doutant de rien, plein d’optimisme, le couple de Jean-Noël Mayrand et Julienne Neault décide de s’établir dans notre région. 3 min 2 sec

 

L’installation de l’épicerie à Saint-Pierre; les premiers pas d’un commerce qui a fait sa marque.

 

L’apprenti-boucher; il a tout appris sur le terrain.

 

Saucisse et charcuterie; l’art de faire de la bonne charcuterie et de s’attirer une clientèle fidèle.

 

Une nouvelle construction; quand il faut prendre une grande décision.

 

Vols et incendie; les incidents inévitables d’une vie de commerçant.

 

Chevalier de Colomb et adepte du bénévolat; l’implication sociale d’un couple modèle qui vient de recevoir la médaille du lieutenant-gouverneur (printemps 2015).

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Cécile Poisson-Tousignant raconte…

Secrétaire de la tomaterie; la conserverie de tomate faisait vivre une bonne partie de la population et nécessitait une supervision de tous les instants. 5 min 36 sec.

L’épicerie Tousignant; une épicerie de village, élément économique indispensable à cette époque où l’achat local était plus qu’un slogan. 12 min 54 sec

Je suis si bien à la résidence Des Jardins Les Becquets! Après une vie bien remplie, madame Tousignant coule des jours heureux dans ce village qu’elle souhaite ne jamais quitter.

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Cécile Spénard-Poisson, ouvrière à la tomaterie:

Le travail des « éplucheuses » dans les années 1940; Cécile Spénard-Poisson (aucun lien de parenté avec la précédente) nous relate le quotidien de ces travailleuses qui préparaient les tomates pour la mise en conserve. 4 min 17 sec

L’épluchage à la cuillère; les ouvrières utilisaient des cuillères modifiées pour préparer les tomates, en enlever le cœur et les parties endommagées.

La stérilisation des conserves était une étape délicate et primordiale pour la bonne qualité du produit; la fabrication du ketchup permettait de rentabiliser la gestion des résidus.         2 min 6 sec

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Herman Poisson, adolescent, fait son apprentissage à la conserverie:

Le jeune Herman, frère de Cécile Tousignant-Poisson (voir plus haut) décrit comment les tomates parvenaient à la tomaterie, leur pesée, avant d’être manipulées pour la mise en conserve. 2 min 23 sec

Ensuite, les tomates étaient lavées et ébouillantées pour faciliter le travail des ouvrières qui les épluchaient avant la mise en conserve; les tomates de premier choix étaient triées à la main. 2 min 3 sec

Une fois les tomates épluchées et préparées, elle étaient placées dans des boîtes de conserve et fermées hermétiquement avant l’étape suivante, la stérilisation. Tout le processus était mécanisé et automatisé pour optimiser la productivité. 3 min 27 sec

Monsieur Poisson nous révèle les secrets de la fabrication du ketchup; rien ne se perd, pour la plus grande joie de nos papilles; ce ketchup était mis en bouteilles par la compagnie Old City de Québec, important fabricant de marinades et condiments, à l’époque. 1 min 27 sec

Les vieux bâtiments ont nécessité de sérieuses réparations à la structure; la source de chaleur pour les autoclaves, la vapeur qui ébouillantait les tomates à peler, et même le moteur à vapeur qui prenait la relève de l’électricité lors des pannes provenait du bois de déchets de scierie et de seconde qualité, facilement disponible dans la région.

Le refroidissement des boîtes de conserve était une étape importante pour assurer une bonne qualité au produit; à la fin de la saison, les boîtes étaient étiquetées par une équipe restreinte, selon les désirs des acheteurs; on leur collait une « libelle », terme issu de « label » en anglais. Un des acheteurs était la compagnie du marchand Cyrille Labelle, de Sorel.